Hello à tous 🧡
On continue avec le Sam’challenge ! Mais pour les nouveaux arrivants rappelons ce qu’est ce challenge mensuel…
Le principe : un email fun tous les mois pour vous challenger à réaliser une ou plusieurs bonnes actions pour le climat 💪
🤝 Le Sam’challenge c’est aussi le résultat d’une collaboration entre 2 entreprises : Sami et Ma Petite Planète ! Nous joignons nos forces et nos expertises pour vous proposer ce challenge mensuel et vous aider à décarboner vos vies (pour plus d’infos sur qui nous sommes →about)
Vous avez aussi l’option de liker, commenter et même partager ces challenges pour ramener encore plus de personnes dans la lutte contre le changement climatique ! ⚔️
Pour accéder à la version en ligne, cliquez juste sur le titre qui devrait vous rediriger vers notre page Substack !
Alors, décarbonons cette planète, un challenge à la fois ! Vous êtes partants ?
Vous n’êtes pas encore inscrits ? Ça se règle facilement 😉 :
Il est frais mon poisson, il est frais 🐟
En France, les repas sont sacrés, et la pause déjeuner ne fait pas exception à la règle. Selon Le Figaro, 77 % d’actifs français prennent une pause de plus de 30 minutes pour se restaurer le midi, et presque autant déjeunent à l'extérieur avec leurs collègues. Problème : manger ou commander à emporter dans un restaurant empêche parfois de maîtriser l'impact carbone de son repas.
Si tous vos déjeuners de la semaine contiennent de la viande rouge, ils sont plus de 3,5 fois plus émissifs que s’ils contiennent de la viande blanche, et presque 7 fois plus émissifs que s’ils sont végétariens, sans viande ni poisson (source : Trajectoires).
Eh oui, votre poisson a beau être frais comme celui d’Ordralfabétix, il n’est pas pour autant décarboné. Cependant, il reste moins émissif que la viande de manière générale : la production d’1kg de viande de boeuf (viande rouge) émet 60kg de CO2-eq, ce qui est 12 fois plus que le poisson qui émet environ 5kg de CO2-eq selon Trajectoires. Même la production d’1kg de poulet (viande blanche) émet plus qu’1kg de poisson !
Sur les +400 bilans carbone réalisés par Sami, l’alimentation des collaborateurs au travail est d’ailleurs un poste d’émissions important, notamment à cause d’un pourcentage élevé de repas avec de la viande, et parfois de poisson.
Alors, faut-il manger du poisson plutôt que de la viande ? Ou ni l’un ni l’autre ? Le mieux pour réduire l’impact carbone de son alimentation reste bien entendu de privilégier les légumes et les fruits dans son repas du midi, et de préférer le poisson à la viande. A titre d’exemple, l'empreinte carbone d'une omelette aux pommes de terre et aux oignons est de 0,51 kg CO2-eq selon Trajectoires. Un repas qui est presque 5 fois moins élevé qu’un filet de poisson blanc, et surtout, jusqu’à 12 fois moins élevé qu’un bifteck avec des frites…
Si vous aussi, vous avez innocemment collé un poisson d’avril dans le dos d’un.e collègue ce 1er du mois, sachez qu’en dehors de son impact environnemental, la consommation de poisson, et plus particulièrement sa surpêche, a de fortes conséquences sur l'environnement.
De fait, la surpêche entraîne la surexploitation des stocks de poissons, affectant ainsi la chaîne alimentaire et la biodiversité marine. Alors pour éviter qu’un poisson dont l’espèce est protégée ne finisse dans votre assiette, il est important de se renseigner sur sa provenance et les pratiques de pêches des fournisseurs de poissons du restaurant où vous allez déjeuner.
Ce mois-ci, le défi sera de faire des pauses déjeuner responsables avec des repas sans viande. Et si vous voulez ajouter à votre repas du poisson, vérifiez sa provenance, les pratiques de pêche et les kilomètres parcourus depuis la mer jusqu’à votre assiette !
Les bonnes astuces 💡
Manger de saison et local : manger des produits de saison et locaux réduit les émissions de GES liées au transport des aliments. Cela permet également de soutenir les producteurs locaux .
Se renseigner sur l'impact de la viande dans son alimentation : pour connaître le poids carbone de chaque typologie de viande et du reste de votre alimentation, vous pouvez aller sur Agrobalyse ou impactCO2. Certains documentaires traitent aussi du sujet, comme The Game Changers ou Cowspiracy.
Privilégier des plats végétariens : la production de viande est l’une des industries les plus polluantes au monde. En réduisant votre consommation de viande, vous pourrez nettement réduire votre empreinte carbone liée à l’alimentation, qui pèse souvent lourd dans le bilan carbone des collaborateurs. Vous pouvez même remplacer la viande par des substituts végétaux (vous verrez, c'est plutôt bon!) comme les panés de blé ou de soja.
Manger près de son bureau et y aller à pied ou à vélo : en choisissant un restaurant près de votre lieu de travail et en vous y rendant à pied ou à vélo, vous éviterez les déplacements en voiture.
Éviter le gaspillage alimentaire : en emportant les restes à la maison pour les consommer plus tard avec un doggy bag ou mieux, dans un tupperware, vous pouvez réduire le gaspillage alimentaire et contribuer à la réduction des émissions de GES liées à la production alimentaire.
A vos repas sam’viande 🍽️
N’oubliez pas de mettre des photos ou vidéos de vos déjeuners au bureau sans (ou sam’) viande avec le #abandonnetoncarbone.
Et puis pour ramener plus de fighters dans l’équipe, n’hésitez pas à partager ce challenge. Le plus on est, le plus on fait !